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Le microblading ou maquillage permanent des sourcils est une tendance de la beauté qui gagne en popularité et en notoriété. Depuis 2015, les sourcils plus prononcés qui ont un aspect naturel sont devenus très appréciés : Si vous avez envisagé de donner à vos sourcils un nouveau look, voici tout ce que vous devez savoir avant de prendre la décision de consulter une esthéticienne.
Avec la récente attention médiatique et la popularité du terme “microblading”, beaucoup de femmes sont amenées à croire qu’il ne s’agit pas d’une procédure de tatouage. Les cosmétiques permanents, la micropigmentation, l’implantation dermique, le microblading/microshading, la broderie des sourcils et le maquillage durable des sourcils sont tous des noms différents pour la même technique – le tatouage cosmétique. Car on parle bien de tatouage lorsque de la couleur est injectée sur la peau à l’aide d’un dispositif quelconque, selon un certain nombre d’organismes de réglementation expérimentés, de professionnels de la santé et de références encyclopédiques. Réfuter que cette méthode est un tatouage peut poser problème aux femmes qui, pour des raisons religieuses ou autres, refusent généralement de se faire tatouer. Cela nous place dans une vision opposée de la beauté naturelle.
Le microblading est le procédé qui consiste à utiliser un jeu ou une configuration d’aiguilles fixées à un manche afin de créer des lignes qui ressemblent aux poils des sourcils. Les techniques de tatouage à la main ont été utilisées tout au long de l’histoire et les outils ont changé au fil du temps, des pierres aiguisées préhistoriques aux instruments manuels utilisés aujourd’hui. L’utilisation d’un couteau ou d’un scalpel n’est en aucun cas recommandée, car il s’agit de dispositifs médicaux qui ne peuvent être utilisés pour effectuer cette procédure. Les instruments (aiguilles notamment) utilisés pour le microblading doivent être stérilisés au préalable et entièrement jetables.
Il ests coutume d’entendre et de lire que le microblading est un procédé semi-permanent et que le pigment n’est visible que sur la couche épidermique de la peau. Mais tous les spécialistes affirment le contraire. Par définition, et selon les directives standard de l’industrie du tatouage, les couleurs sont tatouées ou implantées dans la couche dermique de la peau. Lorsque les particules de pigment n’atteignent pas le derme et disparaissent, elles seront absorbées par le processus de cicatrisation lors de la régénération normale des cellules de l’épiderme. Les pigments vont s’estomper dans la peau au fil du temps, mais le processus reste cependannt permanent. Il est impossible de déterminer la quantité de pigment qui va disparaître ainsi que le temps que cela va prendre sans aucune cohérence ou précision.
C’est parce qu’une quantité moindre de pigment est infiltrée dans la peau par rapport à un tatouage habituel. La durée de vie du microblading est de 8 à 12 mois. Le pigment naturel s’estompe lorsqu’aucun entretien n’est effectué.
Les personnes allergiques peuvent réagir à la couleur ou souffrir de dermatite de contact. Si vous êtes danns l’un de ces cas, le microblading est déconseillé :
Si vous souffrez d’une démangeaison ou d’une inflammation, n’essayez pas de la traiter chez vous avec des remèdes de grand-mère. Consultez un dermatologue certifié par le conseil. Pour plus de sécurité, vous pouvez demander à votre dermatologue une liste des ingrédients des pigments et essayer un petit patch avant le traitement.
Vous êtes nombreuses à vous demander si le microblading fait mal. Comme il s’agit de tatouages permanents, il n’est pas rare que les personnes qui envisagent de recourir à ce procédé s’inquiètent de la possibilité d’une gêne. Le bon côté des choses est que ce n’est pas douloureux. La majorité des personnes qui ont recours au microblading ne ressentent qu’une légère pression ou une gêne pendant la procédure. C’est généralement plus confortable qu’un tatouage normal, mais vous devez tenir compte de votre propre tolérance à la douleur.
Une fois que vous avez choisi le motif et le dessin que vous préférez pour vos sourcils, l’esthéticienne applique sur la zone une crème anesthésiante. Il faut patienter un petit moment le temps qu’elle agisse. Pendant ce temps, le côté sympa est de choisir la couleur la plus appropriée à votre type de cheveux et à votre type de peau. Un anesthésiant supplémentaire est utilisé pendant que l’esthéticienne intervient, afin de réduire la sensation désagréable et d’atténuer les douleurs autant que possible.
Les soins ultérieurs consistent à protéger les sourcils fraîchement épilés de l’humidité qui peut provenir de la sue ou même du lavage du visage. En gros il faut éviter tut contact avec l’eau. Si vos sourcils sont humides, la croûte risque de tomber trop rapidement et vous ne pourrez pas conserver la couleur.
Certains patients peuvent présenter des rougeurs et des démangeaisons au cours de la première semaine. C’est une réaction normale puisque la peau a été agressée. La vaseline permet de les atténuer. Les sourcils peuvent paraître légèrement plus foncés au début, mais cela s’estompe progressivement. De même vous pouvez remarquer un certain gonflement et des rougeurs. Cela est également normal.
Eviter d’appliquer du maquillage ou d’autres produits cosmétiques sur vos sourcils pendant leur guérison. Traitez-les comme une plaie ouverte.
Le coût d’un traitement pour vos sourcils par un professionnel du maquillage semi-permanent commence à environ 150 euros . Les esthéticiennes spécialisées et renommées dans le milieu peuvent facturer jusqu’à 600 euros pour cette prestation.